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Jaseur boréal

Jaseur boréal

Cet hiver, nous sommes gratifiés de la visite de groupes d’un oiseau hors du commun, venu du grand Nord, le jaseur boréal.
Il affectionne les arbustes et arbrisseaux portant des baies dont il se gave littéralement, comme le troène, ou les nombreuses espèces de viornes…

Ce petit groupe a été shooté en bordure du bassin minier, (Vendin le vieil, Pont à Vendin…) sur un boisement de bord de route, sous la pluie, ou presque, avec juste une éclaircie passagère. Que m’importe, la rencontre reste exceptionnelle, et me renvoie à l’émotion suscitée par mon premier martin pêcheur. Ces oiseaux sont absolument fabuleux.

Ils sont aussi très mobiles, aussi je ne suis pas sur de les rencontrer de nouveau cet hiver…

Coté technique : Merci, merci et merci au 5D MK III… Pour deux raisons essentielles : la sensibilité élevée de bonne qualité (tout est shooté à main levée !!), et la capacité de l’autofocus à discriminer les branches et brindilles  adventives qui entourent les oiseaux. J’ai résisté à la tentation de sur éclaircir ou sursaturer ces photos, comme c’est parfois le cas avec le jaseur, que l’on souhaite naturellement magnifier. Ils faisait gris, il faisait gris, point.
Surexposition de 2/3 pour compenser ce ciel très blanc.

Quelques photos dans la galerie « Faune / Oiseaux / Jaseur boréal »

Enjoy 🙂

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Concert : Alain Souchon


Tout a été bon dans ce concert. Mais vraiment tout…

A commencer par le cadre, intime, et chaleureux du théâtre de Béthune. Alain Souchon y était entouré de 2 complices seulement. Ce fut amplement suffisant, avec Jean Luc Léonardo qui est un véritable « homme orchestre ». Le son était excellent, et nous permettait d’entendre l’artiste dans toutes les nuances de sa voix.
Le éclairages, confiés à  Nicolas Maisonneuve étaient d’une subtile adéquation avec ce qui se passait sur scène.

Et il s’en passait… Souchon ponctuait régulièrement le spectacle d’anecdotes, et autres petites histoires, distillées avec un humour très fin, et omniprésent. J’avoue avoir été tout autant séduit par ces interludes, que par les titres joués, pour la plupart connus, ou très connus de tous. C’est Souchon qui a accompagné la salle sur « Allo maman bobo », et non l’inverse…

J’ai vécu ce concert avec l’impression d’avoir traversé une petite rivière, en culottes courtes, le cartable à la main, en sautant de pierre en pierre, toutes colorées, d’une couleur différente, appartenant à un camaïeu aux tons doux.
J’en suis ressorti souriant, et curieusement léger 🙂 Vraiment chouette.

Coté technique : les consignes m’ont contraint à travailler depuis un poste fixe au fond de la salle, sur les 3 premiers titres. Je cherche toujours les limites de ce boitier, aussi, je suis monté jusqu’à  des 12800 isos parfaitement bluffants.

Quelques images dans la galerie « Spectacles / Concerts / Alain Souchon« .

Enjoy 🙂

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La fonction « ISOS automatiques »

Avant, je disais « les isos auto, c’est pas pour moi… » Mais ça c’était avant.

En fait pour être tout à fait honnête, j’étais rétif à utiliser cette fonction, alors que de toute façon, mon boitier ne la proposait pas. Je m’opposai simplement au principe d’un automatisme, d’un choix abandonné au boitier. Une forme de « snobisme technique » en quelque sorte.

Aujourd’hui je vois les choses tout autrement. Pourquoi ?

Parce que mon boitier actuel dispose de cette fonction. Parce que je l’ai testée. Parce qu’il est possible de débrayer l’automatisme. Parce que finalement il s’agit d’un semi automatisme comme la priorité à la vitesse ou à l’ouverture.

Le domaine qui me concerne aujourd’hui est la photo de spectacle.
Je travaille habituellement en mode « M », c’est à dire que je choisis moi même, la vitesse, et l’ouverture. En fonction de la position du curseur dans le viseur, je sais si je suis bon, surexposé, ou sousexposé, pour une sensibilité donnée.

Ici dans le viseur d’un EOS 40 D.

Naturellement, sauf dans certains cas particuliers (contre jour…),  je souhaite retrouver une expo la plus correcte possible, et j’ajuste donc mes règlage en fonction de cela.

Si je suis surexposé, soit :

  • J’augmente ma vitesse d’obturation,
  • Je ferme mon diaphragme,
  • Je baisse ma sensibilité.

Si je suis sousexposé, soit :

  • Je baisse ma vitesse d’obturation,
  • J’ouvre mon diaphragme,
  • Je monte ma sensibilité.

Or, je pars de l’idée que j’ai choisi ma vitesse d’obturation, et mon ouverture en fonction de contraintes techniques et artistiques (flou de bougé, fond flouté, etc…). Alors que l’intervention sur la sensibilité ne contrarie pas ces choix.
Dans ce cas, pourquoi ne pas laisser le boitier réaliser un ajustement auquel j’allais de toute façon procéder de la même manière, mais moins vite, et donc moins efficacement ?

Un autre critère déterminant : la très haute qualité des images à hautes sensibilités, produites par les boitiers modernes.

Concrètement, laisser le boitier gérer la sensibilité, dans une plage pas trop étendue (par exemple de 500 à 2500 isos), dans le cas d’un concert, me semble pertinent. Mais alors que se passe t-il si je souhaite décaler cette exposition toujours donnée au centre par le boitier ?

Et bien cet automatisme est aisément débrayable, sur le 5D MKIII, et peut être sur d’autres modèles. Sur le 5D, cela passe par une fonction personnalisable qui permet de programmer la pression de la touche associée à la rotation de la molette supérieure.

De cette manière je peux librement, quitter les isos auto au profit d’une sensibilité « trop ou pas assez élevée » qui aura pour conséquence le décalage d’expo souhaité.

C’est royal !! Sur le terrain, la fonction isos auto, m’a donné d’excellents résultats, avec un taux de déchets (expo décalée) quasi nul. Vraiment impressionnant. Je n’en ai pas encore eu l’occasion, mais je compte bien tester cette configuration, non plus « M », mais en priorité à l’ouverture ou à la vitesse sur la photo animalière, en reportage extérieur, en église (mariage), etc…
Au studio en revanche, on privilégiera une sensibilité choisie manuellement.

Voilà pour partager ma pratique, qui ne constitue en rien un modèle, juste un retour d’expérience, que vous pouvez librement commenter, enrichir, contredire, compléter, etc 🙂

Edit : Je m’aperçois quand même que parfois en concert, les isos auto vont me produire un fond trop clair, dans ce cas, je glisse vers une sensibilité moindre manuellement, avec les touches programmées, et hop, j’assombris le fond de ma scène !! Sur mon dernier test : 75 % de mes photos environ en isos auto, le reste manuellement. Confortable… C’est normal, le boitier cherche à exposer correctement toute la scène (même en mesure sélective), pas uniquement le sujet principal, ça reste une machine. 

A retenir : la fonction « isos auto » vous procurera un résultat très très satisfaisant d’un point de vue technique. Le résultat attendu d’un point de vue esthétique /artistique peut être décalé par rapport à ce rendu techniquement bon, d’où l’intérêt de pouvoir agir rapidement sur ces valeurs automatiques.

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Concert : Danakil

C’était à l’Aéronef, et… c’était un tremblement de terre !!!

Terrible concert que celui ci, en compagnie de Broussaï et Natty Jean. Le public ne s’y est pas trompé, très très présent, reprenant les refrains en chœur depuis la mezzanine de la salle…

Un big up pour les nanas de billetterie de l’Aéronef, qui m’ont filé mon accred malgré un schmilblick qui faisait que je n’étais pas dans cette foutue liste…. Merci les filles, vous êtes très pro !!

Coté technique : les lumières étaient splendides, mais j’ai du pousser le MK II autour de 1250 isos, ce que je fais rarement en concert. Possibilité de poursuivre un peu les photos depuis la salle, une fois les 3 premières faites depuis le crash : très très appréciable, ça change tout, pour les photos d’ambiance (re merci !!).

Vous l’avez compris : un gros plaisir personnel sur ce concert !!

Quelques photos de plus dans la galerie « Concert / Danakil / Danakil Aéronef »

Bonne visite 🙂

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La ferme aux grues : retour d’expérience.

Grue cendrée : le cri, posture caractéristique – Photo Daniel GERARD.

Voilà, ça y est !! Une journée passée au plus près des grues cendrées. J’avais présenté la ferme aux grues ICI.

Arrivée à Arrigny au camping du « Swin Golf », où nous avons réservé une chambre d’hôte, mon camarade et moi. L’accueil est simple et cordial. La cuisine de la patronne excellente (une salade de fruits mémorable…).

Coucher tôt, car le petit déjeuner est proposé à 5 h 45. Il faut impérativement investir les affuts avant le lever du jour.
Le plan transmis par la L.P.O. est super précis, nous trouvons facilement le notre.
C’est très petit… et je suis grand. Pas grave, on verra bien, et déjà quelques cris de grues se font entendre au loin…
Nous avons bien fait de prévoir nos sièges pliants.

Affût n°3 vu depuis le n°1 – Photo Daniel GERARD.

A peine 8 h 00, les premières grues arrivent, très vite rejointes par les autres en l’espace de quelques minutes seulement. Fichtre !!! le groupe se pose dans un champ voisin. Puis d’un coup, le nuage d’oiseaux se déplace et vient prendre place devant nous dans une assourdissante cacophonie.C’est bientôt 3000 oiseaux environ qui investissent notre champ agrainé.

C’est beau !! L’émotion me gagne… Je connais bien les grues, mais jamais je ne les ai observées de si près (l’espèce est particulièrement farouche).

Nous communiquons à voix basse et par geste dans l’affut. 1600 isos à cette heure là. Le temps est très maussade, des averses sont annoncées, nous espérons une lumière satisfaisante.

Les grues nous offrent des comportements belliqueux, des scènes de nourrissage, des cris le cou tendu vers le ciel, etc. etc. On ne sait plus où donner de l’objectif !!
Les conditions météo sont variables, nous aurons de la pluie et de la grêle, mais quelques éclaircies aussi qui me permettront de travailler à 100 isos parfois.

Et ça va durer jusqu’à la tombée de la nuit.

Arrive l’heure de quitter l’affût. 12 heures sans pouvoir me mettre debout, je suis fourbu, et transi de froid.
Une habituée des lieux présente dans un autre affût la veille nous renseigne un peu. Il apparait que nous avons eu de la chance, elles etaient idéalement placées pour nous, ce n’est pas toujours le cas…
Quelques sangliers de passages suffisent à faire décoller les oiseaux, qui dans ce cas, ne reviennent pas…
Il est même arrivé que les grues ne viennent pas du tout.
Nous sommes encore plus satisfait de notre expérience visiblement réussie !!

Ça restera une rencontre majeure de mes expériences animalières… à refaire…

Edit : à lire aussi cet article.

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