Autant le dire tout de suite : ça a été une édition EXCEPTIONNELLE de ce festival !!
Certes pas autour du lac cette année… de bien tristes lumières, amplement compensées par les expos.
Incroyables de qualité, avec un bémol pour le chapiteau, toutefois. Quant aux autres lieux d’expo, c’était tout simplement fantastique. J’y ai trouvé tout ce que je viens y chercher. Des photos de très très haut vol, des explications, des échanges… Le bonheur.
Un carton rouge pourtant, à Arnaud Guérin, qui, ayant compris qu’il ne nous vendrait pas son ouvrage consacré à l’Islande, s’est empressé d’interrompre un échange débutant mais finalement avorté. Pas très courtois, et pas tellement dans l’esprit du festival Mr Guérin. Je ne m’étonne pas qu’il soit copain avec l’odieux P. Plisson.
Heureusement, à coté de ça j’ai pu bénéficier des explications limpides et… très colorées de Stéphane Hette, au sujet de ses set up absolument uniques. La polémique passée quand aux pratiques de Stéphane peut s’éteindre. Il travaille manifestement, motivé par une éthique naturaliste authentique, et en a fait la démonstration d’une manière généreuse lors de ce salon.
Un échange également très sympa (merci de t’être ainsi retardé Jean Pierre !!) avec Jean Pierre Bertrand, que je connaissais depuis longtemps, virtuellement, et que j’avais très envie de rencontrer. Jean Pierre, ta gentillesse, et ton humilité sont à la hauteur de ton talent. Jean Pierre s’attache à mettre en lumière la microfaune de la litière : collemboles et autres pseudoscorpions…
J’ai pu contempler le travail admirable de bien d’autres photographes dont certains ont plus retenu mon attention sur des critères tout à fait subjectifs…
Citons par exemple :
Michel et Christine Denis-Huot, dont l’exposition était superbement montée, avec une Christine toujours aussi accessible. L’une des photos de gnous m’a fait tomber à la renverse.
Photo de Michel et Christine Denis-Huot
Il y eut aussi :
- Denis Simonin et Frederic Renaud qui nous propose un travail remarquable consacré à la chevechette d’Europe. Des images saisissantes, et un livre à la clé.
- Yannick Gouguenheim, qui revendique une approche on ne peut plus intéressante de la photo subaquatique, en eau douce.
- Bruno Guenard, qui nous a emmené en visite très privée chez le triton crêté.
- L’autrichien Léopold Kanzler, le lièvre au brin d’herbe est hummmm…
- Grégoire Bouguereau : cherchez la poursuite de la gazelle, de face, par les guépards…
- L’espagnole Rosa Isabel Vazquez, qui peint avec son matos photo…
- Marc Steichen qui nous permet de cotoyer, le temps de l’expo, le mythique blaireau.
- Roberto Bartoloni : Ours blancs…
- Le polonais Cezariusz Andrejczuk : Une autre façon de voir les arbres, notamment. Attention, la navigation sur le site n’est pas aisée, et ne traduit en rien le talent de l’auteur…
Et bien d’autres encore, que je n’ai pas noté. C’était vraiment, mais vraiment très très bon.
J’ajoute une conférence sur les deux qui ont eu lieu donnée par Joëlle Verbrugge, au sujet du droit d’auteur. Une conférencière limpide, une nana plus que sympa, et une excellente photographe (malgré l’éloignement, on se promet de te retrouver Joëlle !!). J’ai éclairci bien des points rien que sur ce temps d’exposé.
Joëlle en conférence
Au rayon des rencontres que je n’oublierai pas (non exposants) : André Lamerant que je connaissais également depuis un moment, et H-J Hensens.
Et oui… Montier en der, c’est aussi une grande expérience humaine !! Merci à vous tous, pour votre accueil, votre gentillesse, et surtout, votre incommensurable talent !! Notre chambre pour l’année prochaine est déjà réservée 🙂
Votre serviteur, avec le bonnet 🙂 André Lamerant sur le bord, à droite.
ardeas 