Archives de Catégorie: Technique

Quelques articles techniques

Pourquoi utiliser Lightroom ?

lr5

La quasi totalité de mes photos passent exclusivement par Lightroom… Très peu d’entre elles subissent un traitement sous toshop aujourd’hui. Ce traitement est réservé aux montages et autres besoins particuliers…
Il doit bien y avoir une raison à cet engouement de la plupart des photographes pour cet outil. C’est que Lightroom est pensé pour les photographes.

Alors pourquoi LR, plutôt qu’un autre logiciel concurrent ?

LR me permet tout d’abord d’y voir clair dans mes presque 100 000 fichiers. Ça commence par l’importation qui se fait clairement, de manière paramètrable. Les fichiers nouvellement ajoutés sont faciles à trouver, leur traitement peut commencer.
Une fois traités, les fichiers sont classés sur leur espace dédié sur mon NAS, et son catalogués dans LR, selon une arborescence logique qui me convient (sur ce point, je ne rejoins pas les préconisations de G. Théophile).
Les photos sont annotées, légendées, et porteuses de mots clés qui permettent de les retrouver selon les critères que l’on détermine, en un clin d’oeil !!

LR est également mon outil de traitement (ne comprenez pas « retouche ») privilégié. Le logiciel, est performant, rapide, il permet une organisation très pointue de mon workflow, le débruitage est excellent, la gestion des couleurs l’est tout autant. Quand on a compris tout le potentiel de Ligthroom, ses raccourcis, automatismes, et enregistrements persos proposés,, tout va plus vite.

Enfin, LR accueille tout un tas de plug in, tous plus intéressants que les autres. Si j’ai renoncé à Silver FX pour mes B&W au profit d’une recette exclusivement mixée sous LR, j’utilise toujours LR Mogrify 2 pour mes encadrements, et FTP Upload pour la mise en ligne sur mon site (Les deux plug in travaillant ensemble, me permettant la mise en ligne de mes photos encadrées 😉 ).

Je ne parle pas des autres possibilités telles que la géolocalisation de vos images, le traitement HDR, etc. que je n’utilise pas. Les possibilités sont vraiment très vastes.

Je ne m’aventure pas sur les détails techniques de ce logiciel, d’autres le font très bien.

Citons par exemple :

Quelques liens vers des presets Lightroom, à priori tous gratuits :

Voilà, pour conclure. Si vous ne connaissez pas Lightroom, et avez besoin de gérer des flux importants d’images, essayez le d’urgence, j’attire votre attention sur son prix plus que justifié pour un tel logiciel (130 € / 90 € jusqu’au 09 janvier 2014). Si vous connaissez déjà, alors, vous comprenez mon enthousiasme 🙂

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Lightroom : un guide de l’utilisateur et un livre LR 5.

De bonnes nouvelles pour les utilisateurs de Lightroom (débutants ou confirmés).

Cela nous vient de Gilles TEOPHILE, une autorité reconnue de tous en la matière.

Il vient de rédiger un guide de l’utilisateur très complet (200 pages) pour le n° Hors Série du Monde de la Photo, qui paraitra en kiosques  le 05 juin.

Le sommaire par ici.

Couverture-HS-16-Lr5

Ce n’est pas la seule bonne nouvelles, puisque Gilles nous annonce également sur son blog, la sortie imminente (le 11 juillet prochain) d’un nouvel ouvrage consacré à LR 5. Un guide très accessible, car basé sur des cas concrets et des exercices pratiques, comme l’étaient les précédents, mais complètement revu, en fonction des spécificités de la dernière mouture de Lightroom.

Couverture_Lr5_PLP

Enjoy 🙂

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Classé dans Livres Photo, Technique

Test du Elinchrom Ranger en extérieur.

Le studio c’est bien…. Emporter le studio à l’extérieur c’est mieux !!

Mon pote Pascal, dans le cadre de notre asso photo, nous a proposé d’essayer ce kit autonome Ranger RX proposé par Elinchrom. Le kit était composé du générateur alimenté par une batterie, et de deux torches A et S (S pour standard, et A pour celle qui permet une vitesse synchro très rapide). En soirée, avec un ciel chargé, c’était parfait pour un rendu vraiment interessant.

Ranger RX

Ranger RX pour l’alimentation des torches. On remarque dessus le transmetteur Phottix.

Torche Torche

Nous avons choisi de « faire simple » pour cette démonstration, et nous avons coiffé les torches de simples bols. Le but était que chacun puisse appréhender le système.

Installation des torches par Pascal.

Installation des torches par Pascal.

Nous avons sollicité le jeune Stiann, futur champion de BMX, pour nous servir de sujet. et voilà le résultat, avec les réglages suivants : f/9, 1/250 à 50 isos.

Stiann

Avec les flashes

Stiann

Sans les flashes

Stiann

Avec les flashes

Stiann

Sans les flashes

Quelques images au 8 mm par Manu c’est par ici.

Comme c’est du studio, impossible pour moi d’obtenir ce rendu à grande ouverture… Il faut pour cela un transmetteur dédié et shooter à très haute vitesse. Mais le potentiel est énorme, en sport bien sur, mais aussi en portraits ou nus extérieurs… Il faut tout de même considérer l’encombrement et le poids à transporter pour un tel système,e t prévoir le set up en conséquence. Il faut, idéalement, travailler en équipe.

Le recyclage des flashes m’a paru très rapide, ça c’est top aussi. Imaginons ce que l’on pourrait obtenir d’un tel système, avec d’autres modeleurs, un peu de temps et d’expérience…

Les copains au travail.

Les copains au travail.

Nous avons également testé les transmetteurs Phottix à cette occasion. Ces transmetteurs permettent de déclencher n’importe quel flash ou boitier à distance, toutes marques confondues et croisées (Déclencher un flash Nikon depuis un boitier Canon par exemple) à une portée de 100 m, et pour moins de 80 / pièce… Chaque transmetteur est indistinctement émetteur ou récepteur. Là encore, ça ouvre des perspectives !!

Transmetteur Phottix

Transmetteur Phottix

Merci à mes potes pour ce bon moment (encore un) passé ensemble.

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Stage Macro du 19 mai

Stage macro-4

Stage macro-2

Merci aux participants de ce premier temps d’échange. Beaucoup on eu peur de la météo, à juste titre, mais… il n’a pas plu. Et ce ciel voilé nous a fournit une lumière naturelle très douce…

Pas d’émergences encore, mais un ou deux imagos d’agrions rencontrés. C’est donc imminent.

Stage macro-3

La nature se réveille, nous avons croisé quelques lépidos, et même une larve de sauterelle.

De mon coté, pas grand choses à apporter aux personnes présentes, déjà photographes pour la plupart. Une bonne idée sortie de tout ça aussi : l’utilisation du réflecteur doré comme un fond (Merci Séb).

Stage macro-5

Stage macro

Quelques photos ajoutée donc aux galeries « Faune / invertébrés »

Enjoy 😉

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Classé dans Spots photo animalière, Technique

Photographier le concert : à télécharger

Gari Grèu

Je vous propose un tuto, teinté de mon expérience personnelle, dans le but de vous aider à appréhender la photo de spectacle.

Si vous débutez dans ce domaine, ce document vous sera peut être utile 🙂

A télécharger (pdf), c’est ICI.

Enjoy 🙂

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Photographier le mariage : à télécharger

C’est pas parfait, bien entendu, mais si ça peut vous aider à appréhender cet exercice difficile… Téléchargement un peu long (18 pages).

 Photographier le mariage

Enjoy 🙂

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Les bases de la macro à télécharger

Je vous propose un document (pdf) en téléchargement qui a pour vocation de vulgariser la macrophotographie. J’espère que vous y trouverez les réponses à vos questions. Dans le cas contraire n’hésitez pas à m’interpeller.

C’est par ici : Les bases de la macro

Enjoy 🙂

Mise à jour le 02 mai 2013.

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Stages « Macro » 2013

Stages Macro 2013

Emergence.

Je me propose de vous accueillir à 4 reprises cette année sur le site Chico Mendes de Billy-Berclau, pour vous accompagner sur des matinées « macro ».

Au programme :

  • Découverte des insectes et araignées du site, de sa flore.
  • Où chercher, que regarder ?
  • Appréhension de votre matériel, et des techniques liées à la prise de photo macro.
  • Présentation des réglages fondamentaux, gestion de la profondeur de champ.
  • Présentation de la prise de vue au flash, systèmes multi flashes.

Ces temps d’échange sont naturellement ouverts aux photographes avertis qui auront certainement beaucoup à apporter aux groupes. A mon habitude, je ne tiens pas à proposer des sessions « académiques », mais plus des groupes informels, où je me tiendrai à la disposition des débutants souhaitant s’initier à la macro.

Les dates :

  • Le 19 mai (tentative de prises de vues d’émergences de libellules)

  • Le 02 juin (tentative de prises de vues d’émergences de libellules – accouplements d’argus)

  • Le 07 juillet (La microfaune du plateau calcaire)

  • Le 11 août (La microfaune du plateau calcaire)

Je ne saurai me porter garant de nos chances d’observations d’accouplements ou d’émergences. Les facteurs climatiques nous seront favorables ou pas…

En cas d’intempéries, les stages concernés seront simplement annulés, mon emploi du temps ne me permettant pas de les reporter.

Prévoir une tenue adaptée : bonnes chaussures, et pantalon permettant de s’agenouiller…

Ces stages sont gratuits

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Classé dans Bons plans à photographier !!, Spots photo animalière, Technique

Photographier les enfants

Les enfants ne sont pas un sujet facile… En fait, photographier des enfants peut devenir un véritable défi. Les enfants ne sont pas toujours d ‘accord pour participer au shooting, et selon que les enfants en question soient les vôtres, ou non, les conditions changent encore… Il vous faudra veiller aux réglages de votre appareil photo, à l’avance, mais aussi vous occuper de votre modèle, en tenant compte des exigences liées à son âge notamment.

Certaines expressions ou attitudes peuvent être fugaces et ne se présenter qu’une fois. Si vous n’étiez pas prêt au bon moment, vous risquez de ne pas avoir de deuxième chance.

Si tout est prêt, en termes de réglages au niveau de votre appareil, vous pourrez vous attacher à communiquer avec votre petit modèle, et à créer la relation.

La photo de bébé

La peau des nourrissons n’est pas toujours parfaite (boutons, marbrures…). Il sera parfois judicieux de post traiter un peu sur ce point précis.

Si vous prenez le bébé à la maternité à travers le berceau transparent prévoyez un filtre polarisant (pour éliminer les reflets indésirables). Un nourrisson durant les premières semaines de sa vie, dort énormément. Si vous souhaitez le saisir les yeux ouverts, visez les heures des repas.  Le bain est aussi un chouette moment à passer avec le bébé.

N’hésitez pas à mettre en scène Papa et/ou Maman avec le bébé de manière informelle :

Il faut saisir les échanges complices entre les parents et leur bébé.

Ou d’une manière plus posée, en studio par exemple :

Ici, le shooting est étudié à l’avance et a lieu en studio.

Pensez à réaliser quelques vues de détails : mains, oreilles, yeux etc… Pourquoi pas avec un objectif macro.

Détail de la main de bébé.

Pensez aussi à exploiter la disproportion par rapport à un adulte, les bébés sont de tout petits êtres et les parents apprécieront de se rendre compte de cette échelle.

L’environnement

Vous ne connaissez pas l’enfant :

Il est important que l’enfant se sente à l’aise. Chez lui, l’enfant est dans un cadre rassurant, il a déjà ses repères. La présence de ses parents est un plus incontestable. S’ils sont encore petits, vous aurez tout intérêt à faire intervenir un objet qui leur est familier, idéalement un jouet auquel l’enfant est très attaché. Quand ils sont plus âgés, certains enfants s’accommodent très bien d’un autre décor, un parc par exemple. Le chien de la famille est parfois un précieux allié.

Le chien peut être mis à contribution !!

Il s’agit de votre enfant :

Les enfants seront plus naturels si l’appareil photo devient partie intégrante de leur vie quotidienne. En faisant de votre appareil un objet usuel de leur vie quotidienne, ils seront plus à l’aise.

Quelques jouets, et l’enfant est en situation naturelle, et oublie le photographe.

Votre posture

Vous devez vous adapter à l’enfant, et non l’inverse. Et ceci… rapidement !!

Chaque enfant est différent et vous devez faire preuve d’une grande souplesse pour réussir vos photos. Certains enfants seront timides et réservés. D’autres vont se montrer curieux, joueurs, et poser tout un tas de questions. Certains exprimeront rapidement des exigences et tenteront de poser un cadre, et de « diriger » le shooting. Analysez rapidement le comportement de l’enfant et adaptez le votre en conséquence.

Mon approche consiste généralement à proposer une activité à l’enfant, et à participer moi même à cette activité. Lorsque l’enfant sera pris dans son activité, il va baisser la garde et vous aurez alors la possibilité d’introduire doucement l’appareil, de manière non intrusive, et de saisir des attitudes naturelles.

N’hésitez pas à leur montrer quelques photos sur l’écran de votre appareil photo. Les enfants adorent voir leur image. Attention a ne pas entrer dans le jeu où chaque photo doit être montrée, ça devient vite ingérable.

Dans tous les cas : Ne forcez pas les enfants à poser !! Faites preuve de patience.

Les enfants ne mesurent pas 1.80 m

Une erreur du photographe débutant : être tenté de photographier l’enfant depuis sa hauteur. Résultats sur l’image finale, l’enfant apparait écrasé. Pensez à vous baisser et placez vous à son niveau, au ras du sol si nécessaire. En vous mettant à sa hauteur, l’enfant va également vous percevoir différemment, comme un égal, et non plus comme cette grande personne qui le regarde d’en haut.

Il est cependant parfois intéressant de prendre un point de vue en franche plongée, mais attention à ne pas abuser de ce point de vue particulier.

Il est parfois intéressant de prendre un point de vue en franche plongée.

Soignez l’arrière plan et choisissez la bonne focale  

Choisissez le fond le plus approprié à vos portraits. Préférez les fonds unis qui mettent en valeur le sujet : murs, palissades, haies…

Pas forcément facile dans le cadre d’un salon. Dans ce cas, optez pour un petit téléobjectif (85 mm par exemple) et essayez de travailler en priorité à l’ouverture. Vous pouvez influer l’étendue de la zone de netteté. Ainsi, à grandes ouvertures (f/1,4 ou 2,8) vous pourrez avoir un arrière-plan flou, (idéal pour le portrait). En utilisant un téléobjectif, vous pouvez photographier avec une distance suffisante pour ne pas effrayer l’enfant ou bloquer ses émotions. Si vous avez occupé l’enfant en lui proposant une activité, vous serez assez loin pour qu’il ne puisse même plus remarquer votre présence.

N’ayez pas peur de vous rapprocher et de cadrer serré sur les visages des enfants. Cela donne de l’intérêt et de la vie à la photo et élimine le fouillis des arrière-plans.

Je n’ai pas hésité à couper une partie du visage de Lucie, pour ce cadrage serré. Le résultat est une photo forte qui met en valeur le regard de l’enfant.

La lumière

Privilégiez la lumière naturelle

La lumière naturelle permet de mettre l’accent sur la candeur de l’enfant, sur son innocence.

En intérieur, placez l’enfant à proximité d’une fenêtre pour bénéficier d’une luminosité suffisante. Le recours au flash (surtout s’il est mal utilisé) va atténuer la douceur d’un visage enfantin.
L’appareil photo numérique vous offre l’avantage de pouvoir adapter rapidement « la sensibilité du film » à la lumière ambiante. Le flash peut intervenir en complément de manière indirecte et très pondérée.

En extérieur, privilégiez le début ou la fin de journée lorsque la lumière est de meilleure qualité. Si vous ne pouvez pas faire autrement, cherchez l’ombre d’un bâtiment ou d’un arbre, si elle est satisfaisante.

La composition

Des prises de vues variées et originales sont indispensables pour assurer la réussite de vos photos. Vous devez avant tout faire preuve de créativité, et vous attacher à retranscrire ce qui caractérise l’enfant abordé.

Vous pouvez aussi mettre en avant un détail, comme par exemple les mains d’un enfant saisissant un objet.

Essayez différentes compositions, le déchet est gratuit ou presque. Vous aurez le temps de faire le tri plus tard et de voir ce qui fonctionne et ce qui fonctionne moins bien.

Osez la composition décalée, ou audacieuse.

Redevenez vous même un enfant

Assurez vous d’avoir un peu de temps devant vous. Les enfants sont particulièrement sensibles au stress des adultes. Si l’ambiance est tendue, l’enfant va le sentir. En cas de besoin, pensez également à détendre les parents.

Attention, c’est l’enfant qui décidera de la fin de la séance. C’est généralement assez court. Pensez à gérer votre temps. N’insistez pas sur des idées qui ne fonctionnent pas, vous réessaierez plus tard. Il n’y a pas une minute à perdre.

Allez je vous confie un truc : j’ai en permanence un ou deux « nez de clown » dans mon sac photo lorsque je pars travailler auprès d’enfants. Ça c’est révélé très utile à plusieurs reprises, même s’ils n’apparaissent pas forcément sur les photos 🙂

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Classé dans divers, Technique

La fonction « ISOS automatiques »

Avant, je disais « les isos auto, c’est pas pour moi… » Mais ça c’était avant.

En fait pour être tout à fait honnête, j’étais rétif à utiliser cette fonction, alors que de toute façon, mon boitier ne la proposait pas. Je m’opposai simplement au principe d’un automatisme, d’un choix abandonné au boitier. Une forme de « snobisme technique » en quelque sorte.

Aujourd’hui je vois les choses tout autrement. Pourquoi ?

Parce que mon boitier actuel dispose de cette fonction. Parce que je l’ai testée. Parce qu’il est possible de débrayer l’automatisme. Parce que finalement il s’agit d’un semi automatisme comme la priorité à la vitesse ou à l’ouverture.

Le domaine qui me concerne aujourd’hui est la photo de spectacle.
Je travaille habituellement en mode « M », c’est à dire que je choisis moi même, la vitesse, et l’ouverture. En fonction de la position du curseur dans le viseur, je sais si je suis bon, surexposé, ou sousexposé, pour une sensibilité donnée.

Ici dans le viseur d’un EOS 40 D.

Naturellement, sauf dans certains cas particuliers (contre jour…),  je souhaite retrouver une expo la plus correcte possible, et j’ajuste donc mes règlage en fonction de cela.

Si je suis surexposé, soit :

  • J’augmente ma vitesse d’obturation,
  • Je ferme mon diaphragme,
  • Je baisse ma sensibilité.

Si je suis sousexposé, soit :

  • Je baisse ma vitesse d’obturation,
  • J’ouvre mon diaphragme,
  • Je monte ma sensibilité.

Or, je pars de l’idée que j’ai choisi ma vitesse d’obturation, et mon ouverture en fonction de contraintes techniques et artistiques (flou de bougé, fond flouté, etc…). Alors que l’intervention sur la sensibilité ne contrarie pas ces choix.
Dans ce cas, pourquoi ne pas laisser le boitier réaliser un ajustement auquel j’allais de toute façon procéder de la même manière, mais moins vite, et donc moins efficacement ?

Un autre critère déterminant : la très haute qualité des images à hautes sensibilités, produites par les boitiers modernes.

Concrètement, laisser le boitier gérer la sensibilité, dans une plage pas trop étendue (par exemple de 500 à 2500 isos), dans le cas d’un concert, me semble pertinent. Mais alors que se passe t-il si je souhaite décaler cette exposition toujours donnée au centre par le boitier ?

Et bien cet automatisme est aisément débrayable, sur le 5D MKIII, et peut être sur d’autres modèles. Sur le 5D, cela passe par une fonction personnalisable qui permet de programmer la pression de la touche associée à la rotation de la molette supérieure.

De cette manière je peux librement, quitter les isos auto au profit d’une sensibilité « trop ou pas assez élevée » qui aura pour conséquence le décalage d’expo souhaité.

C’est royal !! Sur le terrain, la fonction isos auto, m’a donné d’excellents résultats, avec un taux de déchets (expo décalée) quasi nul. Vraiment impressionnant. Je n’en ai pas encore eu l’occasion, mais je compte bien tester cette configuration, non plus « M », mais en priorité à l’ouverture ou à la vitesse sur la photo animalière, en reportage extérieur, en église (mariage), etc…
Au studio en revanche, on privilégiera une sensibilité choisie manuellement.

Voilà pour partager ma pratique, qui ne constitue en rien un modèle, juste un retour d’expérience, que vous pouvez librement commenter, enrichir, contredire, compléter, etc 🙂

Edit : Je m’aperçois quand même que parfois en concert, les isos auto vont me produire un fond trop clair, dans ce cas, je glisse vers une sensibilité moindre manuellement, avec les touches programmées, et hop, j’assombris le fond de ma scène !! Sur mon dernier test : 75 % de mes photos environ en isos auto, le reste manuellement. Confortable… C’est normal, le boitier cherche à exposer correctement toute la scène (même en mesure sélective), pas uniquement le sujet principal, ça reste une machine. 

A retenir : la fonction « isos auto » vous procurera un résultat très très satisfaisant d’un point de vue technique. Le résultat attendu d’un point de vue esthétique /artistique peut être décalé par rapport à ce rendu techniquement bon, d’où l’intérêt de pouvoir agir rapidement sur ces valeurs automatiques.

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